Ton écosystème est sous ta responsabilité.

Ton écosystème est sous ta responsabilité.

Ton écosystème fonctionne « à tâtonnements », grâce aux essais/erreurs que tu fais. Là est le principe fondamental de vie, de survie même. Et pour la nature, ce n’est pas un vilain mot. Faire des parallèles entre l’humain et la nature, ça remet en perspective des choses de nos vies qui peuvent parfois se gripper.

1 – Tous nos choix et toutes nos actions sont régis par la sélection naturelle, concept clé en biologie de l’évolution. Dont une partie significative sont tout simplement des essais/erreurs, voués à tomber dans des impasses. Ils sont juste là pour soutenir d’autres choix et actions qui seront, eux, plus avantageux. La nature évolue grâce à ses erreurs. Et l’humain fait pareil.

2 - Les drifts génétiques sont des modifications aléatoires de l'ADN du vivant pour développer de nouvelles caractéristiques chez les individus. Ces mutations sont des "essais" aléatoires de la nature pour encourager son adaptation. De même, les événements inattendus dans la vie d'un humain le préparent à l’après. Attendre est le meilleur moyen de freiner l’évolution.

3 – La plasticité phénotypique est la capacité naturelle à changer en réponse aux circonstances extérieures. Tous les êtres vivants peuvent s’ajuster pour mieux s'adapter aux changements de leur environnement. Et quand je dis tous les êtres vivants, l’humain en fait partie, hein !

4 - Les interactions humaines et sociales peuvent être assimilées à la recombinaison génétique naturelle, qui est là pour renforcer. Lorsque nous nous relationnons, de nouvelles idées et perspectives se mélangent pour améliorer notre écosystème personnel. Ne pas s’ouvrir à la nouveauté est un très bon moyen de s’affaiblir.

5 - Il existe un phénomène biologique fascinant qui s’appelle la mycorhize, qui décrit la relation symbiotique arbres/champignons. Elle est fondamentale et permet une plus grande résilience de toutes les parties concernées. Bref, pour gagner en résilience il serait juste de ne conserver que des relations qui nourrissent et d’accepter de faire le tri régulièrement.

A-t on suffisamment digéré l’enseignement de cette nature, dont nous faisons évidemment partie ?